Démarrer une entreprise en ligne peut sembler un véritable casse-tête. La première question que l’on se pose est certainement : « Par où commencer ? ». Pas aussi facile qu’il n’y paraît… Mais pas aussi compliqué non plus quand on sait où chercher et surtout quand on sait bien s’entourer. C’est qu’au début il faut s’intéresser à tous les aspects de notre commerce (approvisionnement, investissements, amortissements, frais fixes, équipe, horaire, découvrabilité, etc.); la liste est longue. C’est pourtant le fait d’avoir touché à un peu tout qui vous permettra une vue d’ensemble et une meilleure compréhension de chacun des aspects qui formera votre identité de marque.
Sans dresser une liste exhaustive en 148 étapes, abordons d’abord les grandes lignes. Appelons-les pour l’exercice les 10 commandements du démarrage de l’entreprise en ligne. Les points 1 à 3 sont valables pour tous types d'entreprises. Les points suivants focalisent davantage sur le volet de la vente en ligne.
Tout projet débute par une idée. Avant de vous lancer dans l’élaboration d’un plan détaillé, on vous conseille de débuter par un canevas de modèle d’affaires (business model canvas). Il vous permet d’établir de façon concise en une seule page les grandes lignes de votre projet. C’est un exercice de synthèse qui aide à visualiser et structurer son idée sous la forme d’un canevas en abordant les angles les plus importants du modèle économique choisi. Il en existe plusieurs exemples gratuits en ligne.
Beaucoup plus détaillé, le plan d'affaires permet ensuite d'opérationnaliser la stratégie de l’entreprise en définissant des objectifs clairs et en validant le besoin sur le marché (ça c’est ultra important). Le plan vous permet également d’analyser la concurrence, d’évaluer vos forces et vos faiblesses et la différenciation de votre proposition de valeur par rapport à ce que l’on retrouve déjà sur le marché (est-ce votre créativité avant-gardiste, votre rapidité d’expédition, vos prix avantageux) ?
Le plan vous permet également de prévoir vos opérations, votre liste de fournisseurs, de collaborateurs externes et de tous les tiers partis avec qui vous devrez traiter au niveau de l’approvisionnement, de la logistique, du stockage et de la livraison.
Finalement, l’exercice permet d’établir un plan d’action détaillé divisé en trimestres pour les premières années. Le plan doit se pencher, entre autres choses, sur les ressources humaines, financières et matérielles nécessaires au lancement de votre projet. Le plan est crucial afin de déterminer la viabilité de ce dernier. Plus vous vous y consacrerez de façon sérieuse et mieux il vous aidera à prendre une décision éclairée afin de bien investir temps et argent.
Il existe une foule d'organismes dont le but est d’aider les entrepreneurs en phase de démarrage. Informez-vous auprès du CLD (centre local de développement) de votre région afin d’être accompagné par un conseiller en lancement d’entreprise. Il saura vous diriger vers les différents organismes en lien avec votre projet et pourra vous assister dans l’élaboration de votre plan d’affaires, notamment avec les budgets prévisionnels. Il vous suggérera également des groupes de codéveloppement, des services de mentorat et autant d’aides précieuses afin de vous permettre d’échanger avec des entrepreneurs d’expérience et de vous faire accompagner dès le début de votre aventure et d’augmenter vos chances de succès.
Avant même de songer au financement, commencez par ouvrir un compte bancaire. Selon la nature de votre structure d’entreprise, vous devrez peut-être ouvrir un compte différent de votre compte personnel. Pensez également au logiciel comptable que vous souhaitez utiliser. Certains logiciels du type Quickbooks vous permettent de lier votre compte à votre boutique en ligne (Square, Shopify, Woocommerce, Stripe, etc.) et d’automatiser certains éléments du processus d’achat. Le temps investi dans votre comptabilité en sera grandement réduit.
Avant de faire une demande de financement, assurez-vous d’avoir bien maîtrisé la structure des coûts liés à votre entreprise (dépenses initiales liées au lancement, frais fixes, frais variables, etc.). Vous devez également songer à la somme que vous êtes en mesure d’investir personnellement et à combien de temps il vous faudra avant de réaliser un profit. Avez-vous réellement besoin d'investisseurs ? Tous les projets ne nécessitent pas nécessairement de financement externe. Il est possible de lancer une entreprise et un commerce en ligne sans financement initial (ou enfin pas beaucoup). Cela dépend de l’ampleur de votre projet.
Si le financement est inévitable, votre plan d’affaires vous aidera à aller chercher les fonds nécessaires au lancement de votre entreprise. Des organisations telles que Futurpreneur Canada, Evol- anciennement Femmessor et la BDC offrent toutes des services de prêts et d’accompagnement. Ne vous gênez pas pour cogner également à la porte de votre SADC (société d’aide au développement commercial). De nombreuses bourses sont accordées pour financer des projets d’entreprises, dont la création de site Web et autres projets numériques. Emploi Québec soutient également la formation d’employés en couvrant jusqu’à 50% des frais encourus. Des programmes spéciaux sont aussi disponibles pour les jeunes entrepreneurs avec LOJIQ (les offices jeunesse internationaux du Québec) et le programme SAJE (service d’aide aux jeunes entrepreneurs). Vous êtes peut-être davantage intéressés par du financement participatif (crowdfunding) du type Kickstarter, Gofundme ou La ruche dans sa version québécoise. Bref, il existe une foule d'options et plusieurs organismes propres à chaque secteur d'activité. La mesure STA (soutien au travailleur autonome) d’Emploi Québec pourrait également vous permettre de bénéficier d’un revenu durant la première année du lancement de votre entreprise.
Renseignez-vous et vous serez surpris de voir toute l’aide dont vous pourriez bénéficier.
Lorsque vous aurez trouvé un nom qui cartonne pour votre entreprise (facile à mémoriser et à écrire et qui vous différencie de la compétition) et que vous aurez pris soin de l’inscrire au registraire des entreprises, vous devrez officialiser la forme juridique de cette dernière (entreprise individuelle, société par actions, société en nom collectif, association, OSBL, etc.) et en définir la structure. Faîtes-vous accompagner par un CPA et un conseiller juridique dans le choix de votre structure. Des milliers de dollars peuvent être perdus avec la mauvaise structure. Ces conseillers pourront vous aider avec la documentation reliée à l’immatriculation.
Avant même de penser concevoir votre site web, vous devez valider la disponibilité de votre nom de domaine sur un site tel que Go Daddy. Si possible réservez la version .com et/ou .ca (n’hésitez pas à réserver les deux s’ils sont disponibles). Idéalement vous avez validé la disponibilité du nom de domaine en même temps que vous avez fait votre choix de nom d’entreprise. Si toutefois vous tenez mordicus à votre nom, mais que le nom de domaine n’est pas disponible, pensez à ajouter un mot clé, court et simple en lien avec votre secteur d’activité au début ou à la fin de votre nom de domaine (ex.: vous vous souvenez de l’annonce La Capitale Vendu, lacapitalevendu.COM ? Le jingle est un sacré ver d’oreille…). Si vous êtes en panne d’idée, vous pouvez vous inspirer à l’aide d’un générateur de noms de domaine comme Nameboy.
Vous voilà bien parti. Votre entreprise a maintenant besoin d’une personnalité.
Avez-vous déjà eu des problèmes persistants qui semblent persister, malgré tous vos efforts pour les résoudre ? Ces problèmes persistants surviennent non seulement au sein des départements, mais également au sein des différentes divisions et des différents projets de l'entreprise, profondément ancrés dans la structure et la culture de l'organisation.
Offrant une approche systématique, la méthodologie des 5S peut être exploitée pour améliorer l'efficacité et l'organisation dans la gestion des données. Originaire du Japon et largement utilisée dans l'industrie manufacturière, la méthodologie des 5S repose sur cinq mots japonais commençant par la lettre « S » : Seiri (Sélectionner), Seiton (Ranger), Seiso (Nettoyer), Seiketsu (Standardiser) et Shitsuke (Suivre).
Le Canada vise à se positionner parmi les nations numériques les plus performantes et à maintenir le même tempo que ses homologues. Malgré des avancées notables dans le domaine de la transformation numérique, elles demeurent insuffisantes pour suivre le rythme imposé par certains de nos pairs sur la scène mondiale.